Rentrée scolaire en Tunisie
Le nouveau manuel de français de la 3e année primaire a…
Le nouveau manuel de français de la 3e année primaire a…
Cet article est une synthèse de l’étude EGRA menée par le CIFFIP en 2021 dont vous trouverez le rapport complet ici. Il s'insère dans une longue série d’articles sur la lecture en Tunisie, mais aussi au Maroc et dans les pays arabes dont vous trouverez les liens dans l’article.
Introduction En Tunisie ainsi que dans d’autres pays où on applique…
La tentation du monolinguisme est perceptible en Tunisie, notamment à travers l’usage exclusif de la langue nationale dans les structures institutionnelles. Cependant, la plupart des secteurs d’activité du pays ont un cadre de référence en français et utilisent les langues selon leurs besoins, le français et l’arabe, rarement l’anglais d’où une dichotomie qui n’est pas sans conséquences. A l’école, le statut de chacune des langues en présence, défini selon des choix idéologiques, est en décalage par rapport au contexte national et international. La différence entre l’arabe classique et le dialecte est ignorée, le français et l’anglais sont mis à distance et désignés comme étant de simples langues étrangères. L’amélioration de leur enseignement-apprentissage reste incantatoire, ce qui compromet l’accès aux savoirs à une époque où ils sont à portée de clic.
Conscients de l’impact de l’éducation comme facteur de prospérité économique et de développement social, de nombreux pays et institutions internationales misent sur une politique éducative sans cesse renouvelée, en prévision des défis à venir. Cependant dans certains pays moins avancés, l’éducation n’est pas perçue comme une variable déterminante du développement, d’autres objectifs lui sont assignés en priorité, selon les représentations.
L’Approche par compétences (APC) a été introduite en Tunisie au milieu des années 90. Présentée comme une réponse à l’échec et à l’abandon scolaire, l’APC était supposée améliorer les acquis des élèves les plus faibles. Encore aujourd’hui, cette a
On avait déjà organisé l’essai de terrain en 2017 et, au cours de l’année scolaire 2017-2018, le ministère a mis fin au processus de préparation de la session 2018. En plus il n’a pas du tout communiqué sur cette fâcheuse décision.
A la suite de notre article sur l’apprentissage de la lecture en arabe au Maroc, Chadia Mhirsi, Inspectrice Générale de l'éducation, nous fait part de ses analyses sur la situation tunisienne.
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